Sérieuses interrogations sur les élections en présence du président du CEP et de 3 candidats à la présidence
vendredi 17 septembre 2010,
Radio Kiskeya
Envoyé spécial, Marvel Dandin
La reconstruction d’Haïti était, jeudi, au centre d’une des nombreuses sessions de la 40ème assemblée annuelle du ” Congressionnal Black Caucus” qui se tient du 15 au 18 septembre 2010 au “Walter E. Convention Center”, à Washington D.C.
Cette session sur Haïti dirigée par le président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats Unis, John Conyers, s’est déroulée en présence du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, et des candidats à la présidence Leslie Voltaire (Ansanm nou fò), Eric Marcki Charles (PENH) et Michel Martelly (Repons Peyizan), invités pour la circonstance par l’association parlementaire noire américaine.
Le responsible de la Fondation Aristide pour la Démocratie, Toussaint Hilaire, invité par la congresswoman Maxine Waters (très proche du secteur Lavalas) et qui était le seul panéliste haïtien parmi une dizaine d’intervenants, a centré son intervention sur la gravité de la situation économique et politique et le désespoir de la population haïtienne 8 mois après le séisme. Il a dénoncé l’imposition de politiques par les pays étrangers et l’acceptation de celles-ci par des dirigeants non véritablement motivés par la défense des intérêts fondamentaux du pays et de la population. Ce fut aussi l’occasion pour le responsible de la Fondation Aristide de faire état non seulement des viols et des privations de toutes sortes dont les populations réfugiées sous les tentes sont l’objet, mais aussi du risque de la tenue d’élections sans la participation des couches populaires et donc de son parti, Fanmi Lavalas.
Cette position a été soutenue par des intervenants étrangers au point que, par moments, la session a paru être un véritable plaidoyer en faveur de l’intégration de Fanmi Lavalas dans les élections, d’autant qu’elle était ponctuée de slogans pro-Aristide lancés par des militants lavalas faisant partie des nombreuses délégations d’organisations haïtiennes de la diaspora. Un formulaire de pétition en faveur du retour en Haïti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide a même été distribué dans la salle. Intervenant à la suite des représentants de l’USAID, du Catholic Relief Service, de l’Organisation Transafrica et d’autres encore, l’ancien représentant républicain de New York Benjamin Gilman a dressé un véritable réquisitoire contre les violations par le gouvernement haïtien des droits des investisseurs privés. Il s’est en ce sens montré particulièrement acerbe contre le sort fait à la SOCABANK, à la compagnie de télécommunications HAITEL et à leur PDG Franck Ciné. L’ancien parlementaire a mis en garde contre des investissements en Haïti dans le cadre de la reconstruction si un système de protection de ceux-ci n’est pas mis en place.
Intervenant à son tour, le représentant Conyers a souligné qu’en raison de l’urgence et de la spécificité de la situation haïtienne, le Black Caucus s’engage résolument à soumettre incessamment le dossier d’Haïti au président Obama. Sans remettre en question le leadership de Bill Clinton et de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le parlementaire a mis l’accent sur la nécessité que soit nommé en urgence un responsible permanent du dossier d’Haïti.
Après le rappel des différents points du programme d’intervention du gouvernement des Etats Unis en Haïti par un adjoint du secrétaire américain au Commerce, le maitre de cérémonie, Ron Daniels, a mis l’accent sur la nécessité que le développement envisagé pour Haïti ne se limite pas à celui du secteur de la sous-traitance comme cela parait être actuellement le cas avec la Loi Hope . Il a souhaité que soit parallèlement développée la capacité propre du pays à subvenir à ses besoins.
La session a été clôturée par une vibrante intervention de la star de la musique Harry Belafonte sur le sort fait à Haïti par les grandes puissances, les multinationales et un système mondial dominant qui met l’Homme au second plan au bénéfice du profit à outrance.
Au nombre des nombreuses délégations d’organisations haïtiennes présentes à la 40ème assemblée annuelle du Black Caucus figurent celles du Center for Haitian Studies (CHS) et du Greater Miami Health Education Training Center (GMHETC) basés à Miami, Floride. [jmd/Radio Kiskeya]
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Voila en substance des points de vue corrects sur le sort fait a la nation haitienne par des sans sens humanitaire qui se cachent derriere des rideaux de cocaine pour savourer les richesses du pays sous les labels de refondation et la reconstruction d’ahaiti.
A entendre parler Clinton aujourd’hui, au cours d’un debat dans son propre bureau de son organisation basee a New-York, Il a dit sans sans voiler son idee par des expressions diplomatiques que, la reconstruction d’Haiti n’est pas pour aujourd’hui ni demain. Il a clairement dit que, pour nettoyer seulement les debris au niveau de la capitale Port-au-prince, il leur faudra au moins plus de deux ans avant meme d’entammer le tyravail de construction a proprement parler.
A la question des elections qui s’annoncent en grande pompe par Preval, Dorsinvil et tous les autres sans conscience par rapport au sort fait aux sans abris des evenements du 12 Janvier 2010, Clinton n’a pas hesite a parler de la non clairvoyance des dirigeants du pays qui ne considerent pas les differentes facettes de la realites du pays. Il a aussi mentionne que les donateurs qui ont offert des dons pour la reconstruction sont recalcitrants tout simplement ils sont en quelque sorte demotives. Il pense toutefois que les chances de re construire le pays est possible, sans indiquer avec quelle equipe au pouvoir.
Le dossier d’Haiti doit etre reconsidere en profondeur. L aquestion des elections doit etre reportee. La population doit donner une reponse clair au gouvernement et au CEP et leur demontrer bien clair qu’elle n’est plus prete a se laisser trainer dans la boue et les detritus.
On devrait penser a la formation des differents groupes de dirigeants repartis et localises atravers les dix departements du pays. Ces groupes devraient inclus tous les dirigeants politiques, economiques et professionnels du pays.Leur travail devrait s’etendre sur une duree de 72 mois afin de faire revivre le pays a tout point de vue.Tout au cours de cette echeance, on travaillerait a mettre en place les structures institutionnelles de fonctionnement d’un Etat Moderne afin de se dissocier d;avec le comportement archaique qui caracterise le mode de fonctionnement des gouvernements successifs qui ne font qu’accumuler des lacunes seculaires a n’en plus finir au detriment du bien-etre de la nation toute entiere.
Il est enfin temps de mettre un terme definitif a cette derive.
Aujourd’hui, j ai pris mon temps a analyser le discours delivre par Jean Bertrand Aristide lors de son inauguration du 7 Fevrier 2001. Car, j’ai recu une copie d’une ancienne Parlementaire qui etait tres proche de ce dernier.
Malgre que je ne suis pas d’accord avec le comportement general du type, mais a dire vrai, je crois que je me retrouve du point de vue sementique dans son discours. Lorsque l’on considere le sort qui est fait aux malheureux du pays apres le depart d’Aristide, je me demande, qui avait raison?
Aristide vait ses propres defauts comme tout le monde, mais en realite, je sens que j’ai ume obligation historique aujousd’hui de m’associer avec le secteur sein qui veut prendre la defense des laisser pour compte que defendait Jean Bertrand Aristide.
Je prends la decision de m’engager a travailler au cote des vaillants defenseurs du peuple trop longtemps bafoue par les uns et les autres.
Le peuple vaincra.
Je vais travailler a discipliner les organisations populaires pour eviter toute tendance a propulser le sentiment du desordre qui trop souvent empeche a ce que les combats pour la liberte, le progres et la paix soit veritablements acquis.
Je vais supporter le mounvement du peuple haitien.
La nation vaicra.