Le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales chargé d’assurer la gestion des Collectivités ne dispose d’aucun mécanisme de gestion des détritus générés par le Bureau Central et les bureaux déconcentrés de l’ère métropolitaine.

Les immondices générées au bureau central de la rue Duncombe sont jetés au Bois de Chêne à coté de l’hôpital St. Joseph à la même rue. Les locaux du Champs de Mars utilisent l’espace juste en face  de leurs locaux pour décharger les déjections générées.

Il est inconcevable qu’une entité qui de par ses attributions doit gérer les risques et désastres se permette de mettre en péril la vie des citoyens en créant les conditions favorables pour un désastre sanitaire et environnemental.

Ce niveau d’incompétence et d’aberration frôle la criminalité.  Pourquoi les responsables du MICT n’utilisent-ils pas les services du SMCRS ? Qui est responsable de la logistique au MICT ou de la gestion des locaux ? Ou est passé le Directeur General ? Le Directeur General-Adjoint vient d’arriver on ne peut lui en tenir rigueur.

Quant à l’administrateur, les employés n’ont pas accès à son bureau, et il ne reçoit pas, n’entreprend aucun type d’interaction avec les cadres du MICT. Il ne sais pas ce qui se passe au ministère. Il est donc clair que sur le plan opérationnel, le MICT a besoin d’un véritable administrateur pour résoudre les différents problèmes qui empêchent le ministère de fonctionner à pleine capacité. Des missions sont avortées parce que l’administrateur n’est pas disponible pour rencontrer les cadres qui ne peuvent se déplacer faute de moyens.

Les Ministères de l’Environnement  et de la Sante Publique auraient du citer le Ministère de l’Intérieur à comparaitre au Parquet pour crime contre l’environnement et pour atteinte au bien-être sanitaire des citoyens.

L’administrateur du MICT devra commencer à assumer ses responsabilités et comprendre que de nos jours être administrateur ne signifie plus être un prince détaché de la réalité qui se cache derrière ses bureaux.