L’ambassadeur du Venezuela à Port-au-Prince qualifie d’insolente la demande de transparence de la gestion du fond Petro Caribe par la Banque Mondiale

« La révolution de Chavez avait mis à l’écart les institutions impérialistes telles que la Banque Mondiale »
Publié le lundi 9 décembre 2013
L’ambassadeur du Venezuela en Haïti, Pedro Antonio Canino Gonzales, a fustigé dimanche la Banque Mondiale dont l’envoyée spéciale en Haïti, Mary Bartondock, a récemment réclamé du gouvernement Martelly/Lamothe la transparence concernant la gestion du fond Petro Caribe. Le diplomate qualifie d’insolente une telle démarche, estimant que Caracas est entièrement satisfait de la gestion du fond.
La Banque Mondiale et le Fond Monétaire International (FMI) ne jouissent d’aucune légitimité les habilitant à s’immiscer dans un tel dossier, a-t-il ajouté. La coopération entre Haïti et le Venezuela ne concerne que le président Martelly, le premier ministre Lamothe et le président Nicolas Maduro, a soutenu l’ambassadeur vénézuélien. Il exige de la Banque mondiale la justification de sa demande de transparence du fond vu que, du point de vue de son gouvernement, tout marche normalement à ce niveau.
Il a enfin rappelé que la révolution réalisée par feu le commandant Hugo Chavez visait justement à écarter des institutions impérialistes telles que celles de Bretton Woods, afin que le Venezuela puisse entreprendre sa propre politique économique et définir comme il l’entend des partenariats avec les pays de son choix.

Le diplomate a fait ces déclarations en marge de la commémoration dimanche à Port-au-Prince d’une « journée de sincérité et d’amour pour la patrie » que le président Maduro avait décrété pour rendre hommage à Hugo Chavez. [jmd/RK]
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