KONSTITISYON SE PAPYE, BAYONÈT SE FÈ,PRIVÈ SE DEZONÈ
La Constitution, c’est du papier, les bayonnettes, c’est du fer. L’histoire préte ses propos au Général Paul Eugéne Magloire. Quoique surnommé Kanson Fé,il n’a pas réussi à s’asseoir sur les bayonnettes de l’Armée et a du laisser le pouvoir au terme de son mandat constitutionnel.
L’actuel Président de facto d’Haïti, Jocelerme Privert, n’est ni Général, ni ne porte de Kanson Fé. Pour servir ses prétentions au monopole de l’Exécutif, Jocelerme Privert, dépourvu de bayonnettes, puise à pleines mains ses armes dans l’arsenal de la honte et du déshonneur.
Sans la moindre gène, avec même une certaine arrogance, le de facto Privert prend le micro pour justifier le déploiement de troupes étrangéres armées sur le territoire haïtien. Si les soldats des Nations-Unies y sont, pourquoi pas ceux de la République Dominicaine, argumente-il. Ajoutant, quand on a faim, on mange dans la main qui nous crache dessus.
Privert semble oublier que c’est son patron Jean-Bertrand Aristide qui a autorisé l’occupation du sol de Dessalines, de Pétion et de Christophe par les troupes américaines en 1992,ouvrant la voie à l’occupation déguisée des Nations-Unies, qui perdurent. Incapable de gérer la situation d’urgence créée par l’ouragan Matthew, confessant que son gouvernement est dans l’impossibilité d’assurer la sécurité à l’intérieur de ses frontières, le président de facto Privert autorise, avec l’approbation des présidents des deux chambres, la présence de soldats étrangers armés sur le sol national.
Est-ce sans intérêt de le signaler, Privert, le déshonneur, son forfait accompli, va se prosterner aux pieds du Fondateur Jean-Jacques Dessalines, le Grand. Sans aucune géne, sans aucune honte.
Privert le désonnheur doit partir. Il est indigne de la gouvernance Haitienne. Que les citoyens et les citoyenne se rangent aux cotes de la Cour de Cassation et de ses intégres Juges pour assurer le retour à l’ordre constitutionnel et la défense des valeurs et de l’intégrité nationales.
En ces heures tragiques, lourdes de menaces sur la permanence de la souveraineté nationale d’Haiti, l’article 149 de la Constitution, fort du principe auguste et ultime de la jurisprudence juridique, commande dans la plus extréme urgence la déchéance du Président de facto Jocelerme Privert et son jugement par devant la Haute Cour de Justice.
Nation,Haiti est et non une colonie.
