HAITI:DEMOCRATIE, OUI! NARCO-STATE, NON!

May 28, 2015

Confrontes a la problématique question de la délivrance de décharge en l’absence ou disfonctionnalite du Parlement, et le Président HENRY NAMPHY et le Président BONIFACE ALEXANDRE, ASSUMANT LEURS ATTRIBUTIONS, ont, au terme de l’article 136 de la Constitution, accorde des certificats de décharges aux gestionnaires de fonds publics, désireux de briguer une fonction élective.

Ce faisant, ces deux chefs d’Etat, répondant a une urgence, faisant preuve de responsabilité, ont assuré LE FONCTIONNEMENT REGULIER DES POUVOIRS PUBLICS AINSI QUE LA CONTINUITE DE L’ETAT.
Pourquoi l’actuel Président, MICHEL JOSEPH Martelly n’emprunte-t-il pas les sentiers de ses deux prédécesseurs.

On peut évoquer et invoquer toutes les raisons et causes, sauf une: LE RESPECT DE LA CONSTITUTION. Pour la simple raison et cause que LES ACTUELLES JOUTES ELECTORALES SONT LE FRUIT D’UNE COMMISSION INCONSTITUTIONNELLE, QUI A ETE A L’ORIGINE D’UNE LOI ANTICONSTITUTIONNELLE ET D’UN PREMIER MINISTRE INCONSTITUTIONNEL.

Point n’est donc besoin de se casser la tête pour trouver les causes et les raisons de la spectaculaire dérobade du Président Michel Martelly a ses devoirs et responsabilités d’Etat. HOMME POLITIQUE RETORS, DOUBLE D’UN ARTISTE DE TALENT A L’IMAGINATION DEBORDANTE ET DEROUTANTE, MICHEL MARTELLY  SE JOUE DES COMPLEXITES DE LA VIE POLITIQUE COMME LE KEYBORDISTE D’HIER ENTRAINAIT DANS LA DANSE SANS LE CORSET D’AUCUNE PARTITION.

Mais, il se trouve que BAL LA FINI. Or, il en est de même des chefs d’orchestre, des dirigeants politiques et des joueurs d’échela plupart n’excellent pas dans les finales.
Laissons donc les champs des spéculations et demandons-nous quelle doit être, précisément, la réponse du CONSEIL ELECTORAL PROVISOIRE, LORSQUE, CONTRE TOUTE ATTENTE, RECUSANT L’EXEMPLE DE SES PREDECESSEURS, LE PREMIER MAGISTRAT DE LA NATION SE DEROBE A SESDEVOIRS ET RESPONSABILITES, EXPOSANT 12 MILLIONS D, HABITANTS D’HAITI AUX TRAUMATISMES ET TURBULENCES DE L’INSTABILITE SOCIETALE.

A la quête des pourquoi, l’on s’y perdrait sans aucun doute. Plutôt y suppléer celle des conséquences, ouverte sur l’impact des actes du plus haut place dans la hiérarchie politique, et qui ne manquent pas d’influencer ou de marquer le comportement de ses concitoyens ou, de façon plus large, celle de la nation.

La première conséquence est la désacralisation et la banalisation du POUVOIR Politique, confine dans une abstention qui fait passer ses attributs d’ACTEUR A CEUX DE SPECTATEUR, DANS UN ESPACE DE GOUVERNANCE OU LES URGENCES SONT LA NORME QUOTIDIENNE.

La seconde, puisque la nature politique, plus que tout autre, ne tolère pas le vide, est le transfert  du pouvoir politique, éparpille, disperse, diminue, a un ensemble d’entités ou de personnes, naturellement portées a l’exercer selon des modalités archaïques, possessives et anormales.

La troisième ouvre les champs a un processus de perception et de pratique de la politique comme une accumulation d’actes, de projets et d’intentions en nette contradiction avec la gestion rationnelle de la cite.

Voilà ou la dérobade de L’EXECUTIF entraine HAITI et les multiples menaces que la gouvernance de MICHEL JOSEPH MARTELLY fait peser sur la Démocratie en construction. CAR, EN DEMOCRATIE, LORSQUE LE PRINCIPE DE LA RESPONSABILITE N’EST PAS ASSUME OU L’EST PARTIELLEMENT ET PARTIALEMENT AU GRE D’INTERETS MESQUINS ET DELINQUANTS, LE POUVOIR PERD SES ATTRIBUTS D’AUTORITE LEGITIME POUR ENDOSSER CEUX DE COMMANDEURS ET DE CHEFS DE TRIBUS OU DE CLANS.

Haïti en est là, aujourd’hui. LE VIDE INSTITUTIONNEL EST PROGRESSIVEMENT OCCUPE PAR LA FURIE ET LES INTERETS DE FAMILLES.

IL Y A UN PRESIDENT HAITIEN, MAIS PAS DE PRESIDENCE.

IL Y A UN PREMIER MINISTRE HAITIEN, MAIS PAS DE PRIMATURE.

IL Y A UNE CONSTITUTION HAITIENNE, MAIS PAS D’ORDRE CITOYEN.

Mais, il y a Haïti et 12 millions d’Haïtiennes et d’Haïtiens qui ont dit oui a la Démocratie comme régime de gouvernement. Douze millions d’amés qui ont dit non à la COMEDIE SANGUINAIRE et se sont engagés, aux prix de sacrifices quotidiens à construire la Démocratie et un avenir meilleur a leurs enfants.

IL FAUT UNE FORTE DOSE DE DEMENCE POUR TRAITER DE FOUS, COMME LE FAIT LE PREMIER MINISTRE EVANS PAUL, LES DEMOCRATES QUI RECUSENT ET DESAVOUENT LA GOUVERNANCE ACTUELLE.

IL FAUT VERSER DANS L’INCONSCIENCE ET L’AVEUGLEMENT ABSOLU POUR, COMME LE FAIT LE PRESIDENT MICHEL MARTELLY, PRETENDRE VIDER LA DEMOCRATIE DE SES PRINCIPES ET PRATIQUES UNIVERSELS ET EN FAIRE UN REGIME DE DROITS ET DE DEVOIRS PARTICULARISTES ET TERRATERRISTES.
Mais la démence et l’irresponsabilité une échelle et a une hauteur de la gouvernance d’un pays, cessent d’être un fait pittoresque et singulier.

Elles sont des données collectives, sociales, culturelles, qui conditionnent les politiques et les institutions, les orientant vers des chemins d’arriération et de non-droit. IDI AMIN DADA ET POLPOT SONT LES ILLUSTRATIONS LES PLUS ACHEVEES DE CES DERIVES INSCRITES DANS LA TRAME DE L’EVOLUTION DE l’HISTOIRE.
Haïti en est là. La démocratie est menacée. Par des antidémocrates, par des nihilistes et affairistes qui ont exploite les idéaux de la démocratie pour les retourner sitôt au pouvoir, contre la démocratie.

Par-delà la conjoncture électorale, ses problèmes et difficultés, Haïti est confrontée à un problème de redéfinition qui semble atteindre sa phase ultime.

Le peuple haïtien a fait le choix de la democratie.

IL APPARTIENT AUX DEMOCRATES D’HAITI ET DE L’EXTERIEUR, AUX PAYS AMIS D’HAITI DE SECONDER SON CHOIX ET DE L’APPUYER DANS CETTE VOIX VERS LE DEVELOPPEMENT.

Un peuple au passe héroïque si grand, qui a promené la liberté sur les fonds baptismaux de tous les peuples ne saurait remettre son destin a des condottieri de comédies out dated.

Encore moins à des législateurs de narco-state.

Share:

Author: `