Haïti: les libéraux réclament un débat d’urgence

HaÃÂÃÂÃÂïti: lassitude et dÃÂÃÂÃÂésolation chez la diaspora de  MontrÃÂÃÂÃÂéal
Une vague de violence a suivi la divulgation des résultats du premier tour du scrutin en
Haïti. Hier, des Casques bleus montaient la garde dans les rues de Port-au-Prince.
HaÃÂÃÂÃÂïti s'enflamme: rÃÂÃÂÃÂésultats, ÃÂÃÂÃÂémeutes et  fusillades

Un mur de fumée émanant de pneus en feus bloquait une rue de Port-au-Prince, mercredi.

HaÃÂÃÂÃÂïti: le Conseil ÃÂÃÂÃÂélectoral va revÃÂÃÂÃÂérifier  les rÃÂÃÂÃÂésultats

Des Haïtiens passent devant une voiture brûlée dans les rues de Port-au-Prince, au
lendemain de violentes manifestations post-électorales.
Les libéraux de Michael Ignatieff ont réclamé dimanche la tenue d’un débat d’urgence au sujet d’Haïti, parlant d’une «situation extrêmement tendue» dans la perle des Antilles.

«Une vague de violence sévit présentement dans tout le pays et nous nous devons, comme parlementaires responsables, de nous pencher sur le rôle que le Canada doit jouer dans le dénouement de cette crise majeure», a écrit le député Denis Coderre dans une lettre adressée au président de la Chambre des communes.


«Les résultats annoncés à la suite du premier tour de scrutin des élections présidentielles du 7 décembre dernier ont littéralement provoqué une onde de choc dans la population haïtienne, a ajouté le député de Bourassa. Vu le scepticisme exprimé par plusieurs observateurs et experts quant au bon déroulement et à l’étanchéité du processus électoral, il semble évident que la majorité de la population ne croit pas que les résultats annoncés reflètent le vote exprimé.»


M. Coderre a souligné que les problèmes frappant Haïti ne cessent de s’accumuler, citant notamment l’épidémie de choléra, les quelque 1,5 million de sans-abri depuis le séisme dévastateur du 12 janvier 2010 et les problèmes sanitaires et humanitaires qui s’ensuivent.


«Haïti a pratiquement cessé de fonctionner, a indiqué M. Coderre. La violence a malheureusement paralysé l’aide humanitaire et les travailleurs humanitaires ne peuvent même plus quitter leur résidence. Et le nombre toujours grandissant de morts amplifie la situation d’urgence. Nous nous devons de respecter la souveraineté de ce pays, mais nous avons participé au financement et

[contribué à légitimer le] processus électoral, ce qui nous amène à accepter la responsabilité de s’assurer du dénouement positif de celui-ci.»

http://fr.canoe.ca/infos/international/haiti/archives/2010/12/20101212-134520.html

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