July 9, 2018

Gédéon, le Directeur Général de la Police a failli à sa mission de protéger et servir. De plus Il est incompétent et conspire contre le peuple haïtien. Quand on aura achevé l’évaluation du tort que cet irresponsable a causé à la petite économie haïtienne, on espère qu’il aura assez de courage pour se donner une balle à la tête.

Voilà donc un directeur général de la seule et unique force de sécurité avec juridiction sur toute l’étendue du territoire national qui va dormir pendant que le pays est à feu et à sang. Avant d’aller dormir il donne le même ordre à tous les corps de police: personne n’est au courant de rien, personne ne quitte leur base. Aux autorités qui vous appellent dites-leur que vous n’avez pas de carburant ou que vous n’avez pas de véhicules disponibles.

Résultat: un tremblement de terre. Presqu’autant que le 12 janvier 2010 moins les morts. L’économie du pays s’est envolée en fumée.

À chacun de ses supérieurs hiérarchiques, le DG de la PNH donne une explication différente. Tantôt Il dit qu’il a fait tout ce qu’il pouvait. Tantôt il dit que les policiers étaient fatigués. La quasi totalité des policiers soutiennent qu’ils n’avaient pas encore reçu leurs chèques du mois écoulé. La réalité Gédéon a donné l’ordre de ne pas remettre aux policiers leurs chèques depuis une semaine. Il a donné l’ordre de les garder dans les tiroirs sans que ses collaborateurs aient pu trouver une quelconque justification. Sur le bureau du DG de la Police des fiches de promotion qu’il doit signer pour être envoyées au ministère des Finances afin que les promus puissent bénéficier des privilèges attachés à leur promotion. On les appelle dans le jargon de l’administration publique, les fiches roses. Le lourdeau, expert en contrebande frontalière garde ces fiches indéfiniment auxquelles il ne donne aucune suite. Qu’explique-t-il à ses employés? Le gouvernement ne s’occupe pas de vous c’est pourquoi vous ne pouvez pas recevoir vos augmentations de salaires suite à vos promotions.

Gédéon est un civil, il est passible de poursuites devant les tribunaux ordinaires, il doit répondre de ses crimes de destruction des vies et des biens et de son refus de remplir dignement et convenablement les obligations que lui imposent ses fonctions. En tant que fonctionnaire il doit être appelé  devant ses juges naturels avec tous ses complices du CSPJ qui seront trouvés complaisants à son endroit. La société a droit à cette réponse, Messieurs les membres du Parquet.