DANS L’AFFAIRE CLIFFORD BRANDT Dimitry Vorbe et Stanley Handal exigent rétraction et excuses d’H-O

DANS L’AFFAIRE CLIFFORD BRANDT
Dimitry Vorbe et Stanley Handal exigent rétraction et excuses d’H-O
Par Léo Joseph
Deux hommes d’affaires haïtiens dont les noms ont été signalés sur la liste des personnes arrêtées parmi celles appréhendées en relation avec l’arrestation de Clifford Brandt demandent que l’affaire soit tirée au clair en ce qui les concerne. Car l’information publiée dans l’édition du 24 au 30 octobre 2012 selon laquelle ils « auraient été » saisis par les autorités poli- cières s’est révélée fausse.
Par le biais de leurs avocats respectifs, le cabinet Gassant, à Port-au-Prince, pour Dimitry Vorbe; et le cabinet Richman-Greer, à
Miami, pour Stanley Handal, les deux citoyens haïtiens ont demandé rectification et excuses. Une démarche légitime qui entraîne l’acquiescement des responsables d’Haïti-Observateur. Autrement dit, à part le fait de proclamer que MM. Vorbe et Handal n’ont pas été mis en état d’arrestation, tel que rapporté dans cette édition, la Direction du journal s’excuse d’avoir été «mal renseigné » dans cette affaire.
Il faut souligner que le cabinet Gassant a formulé sa protestation au nom de son client enments juridiques émis par le système judiciaire haïtien établissant que M. Vorbe n’a pas été arrêté, ni n’est objet d’aucune cause pour laquelle il serait passible d’arrestation. En ce sens il a posé le problème de l’arrestation « mal annoncée » de son client, information diffusée dans le numéro mis en circulation le 24 octobre 2012.
De leur côté, les avocats américains de Stanley Handal exigent le désistement d’Haïti-Observa- teur uniquement sur la bases des déclarations de leur client, accusant, de surcroit, le journal d’avoir, encore dans l’édition du 7 au 14 novembre 2012, relancé l’attaque contre leur client en le faisant passer pour le « numéro un du gang de Clifford Brandt » en plus de l’accuser    de « complicité dans le kidnapping, le trafic de drogue et d’armes, aussi bien que dans l’exécution d’un individu appelé Ronald Chéry ».
Deux éditions différentes, deux sujets séparés Par le biais de ses avocats, Stanley Handal semble vouloir mêler deux affaires complètements différentes, à savoir, d’une part, la fausse nouvelle de son arrestation; et de l’autre son rôle présumé dans la hiérarchie du gang de Clifford Brandt. Voilà donc deux sujets séparés retrouvés dans deux éditions différentes du journal.
Dans l’édition du 7 au 14 novembre, a été effectivement publiée une liste de personnes signalées par des enquêteurs américains comme faisant partie du réseau de M. Brandt.  aurait affirme qu’il était uniquement le numéro 5, derrière Stanley Handal, qui enserrait le numéro 1. On n’a pas besoin d’être du
«sérail » pour savoir que les enquêteurs américains recrutés parmi différents services de renseignements des États-Unis, mais surtout d’agents du FBI, sont déployés en Haïti depuis aux environs du mois d’août; ils n’ignorent pas quel rôle a joué qui dans les trafics illicites. Mais surtout ils connaissent l’identité des personnes responsables de l’assassinat de Ronal Chéry, un agent d’origine haïtienne du « Tobaccoand Firearms », qui avait été assassiné alors qu’il se trouvait en mission officielle en Haïti.
Deux hommes d’affaires, différentes réputations De toue évidence, l’éclatement de l’affaire Brandt, à la mi-octobre de cette année, a bouleversé le monde des affaires en Haïti. Aussi les révélations faites par Clifford Brandt, et rapportées par des enquêteurs américains ayant participé à l’enquête qui a débouché sur l’arrestation de ce dernier, ontelles semé la pagaille dans quasiment tous les secteurs de la vie nationale.
Si le nom de Stanley Handal signalé par Brandt comme faisant soidisant partie de son réseau n’a pas surpris trop de monde, celui de Dimitry Vorbe avait été pris avec un grain de sel. Car Vorbe et Handal sont deux hommes d’affaires de réputations différentes.
En effet, il se répète quasiment dans toute la capitale haïtienne qu’on est naturellement disposé à croire que Dimitry Vorbe serait victime d’un « coup fourré ». Ce qui porte plus d’un à accueillir « avec réserves » l’information attribuée à Clifford et faisant de celuilà un membre du réseau incriminé.
La réaction est différente en ce qui concerne Stanley Handal, dont le nom avait été précédemment lié, tout au moins, à un enlèvement dont fut victime un caissier de la Unibank, qui avaient l’habitude de manipuler des centaines de milliers de dollars de liquidité appartenant à M. Handal, dans le cadre d’une opération de change. Pour des raisons qu’il reste à élucider, Nathaniel Nathaniel Génélus fut enlevé par le commissaire de police James Bourdeau, utili- sant comme prétexte qu’il l’avait mis en état d’arrestation et qu’il conduisait Génélus au commissariat de police de Delmas 62. Depuis lors, plus de trace de Natha- niel Génélus. Haïti-Observateur avait, dans son édition du 24 août 2005, rapporté l’arrestation de M. Handal par une action conjointe menée par la Police nationale secondée par la Police civile des Nations Unies.
Également, Radio Kiskeya, dans son émission de nouvelles, dans l’après-midi du 23 août 2005, avait présenté un reportage copieux sur cette affaire, dont une nouvelle version, encore plus étoffée sera offerte par H-O.

Share:

Author: `