Assassinat Jean Dominique: La trahison de quelques de ses confrères journalistes le 8 Mai 2013

La convocation du 8 mai 2013 comme les précédentes n’ont qu’un objectif, trouver les assassins de Jean Dominique. Mercredi, a cause de leur affiliation politique, plusieurs journalistes ont oublie le but de la convocation du juge d’instruction Vickel Dambresil. Plusieurs d’entre eux faisaient plutôt de la politique colorée  au lieu de se battre pour le triomphe de la justice en faveur de leur confrère Jean Dominique assassiné. Cet effort de la justice est pour garantir qu’aucun journaliste haitien dans le futur ne devienne Gasner Raymond, Jean Dominique, Brignol Lindor, Jacques Roche ou Georges Honorat. Le rôle des journalistes professionnels Mercredi dernier était de travailler au triomphe de la justice. Quelques uns d’entre eux ont trahi la cause de la presse indépendante ce jour la. Analyse Presse a enregistre et garde quelques reportages audios de ces journalistes qui ont failli a leur tache et dans certain cas donnent un mauvais nom a ce métier noble.

Jean Dominique est assassiné le 3 Avril 2000. Selon le reportage de l’agence Alterpresse dans Le bal des assassins l’exécution du journaliste est cruelle. Depuis bientôt treize ans les gouvernements constitutionnels ont refuse de supporter les efforts de la justice pour trouver les assassins de Jando. Plusieurs juges et commissaires du gouvernement se sont succèdes sur ce dossier. Les officiers de la justice gérant ce dossier depuis treize ans ont été victimes de sabotages et d’intimidations qui ont conduit a des démissions et retraits. A l’exception d’un commissaire qui lui utilisait ce dossier pour essayer de devenir ministre de la justice et pour faire de l’argent. Il a finalement obtenu un poste diplomatique et fut révoque plus tard. Durant treize années la peur des bourreaux a toujours triomphé.

Nous sommes en 2013 la justice essaie pour une fois de prendre ses responsabilités dans le dossier de l’assassinat de Jean Dominique. Le juge d’instruction Vickel Dambrésil décide de faire avancer l’enquête en invitant des personnalités de la société a témoigner. Plusieurs anciens hauts responsables de l’état sont convoques, l’ancien premier ministre Yvon Neptune, l’ancien sénateur Danny Toussaint, l’ancien président et premier ministre Rene Preval et enfin l’ancien président Jean Bertrand Aristide.
Neptune, Toussaint et Preval ont répondu en toute simplicité a l’invitation du juge d’instruction Dambrésil qui les a interrogé séparément pendant des heures. Cela s’est passé sans trouble politique, sans manipulation et sans diversion.
Le 8 Mai 2013 le juge Dambrésil convoqua Jean Betrand Aristide. L’information était disponible pour le public au moins trois semaines a l’avance comme ce fut le cas pour les autres personnalités.
Selon plusieurs sources plusieurs reunions se tiennent chez Jean Bertrand Aristide. Ce dernier a toujours refuse de se présenter devant la justice pour répondre aux questions concernant des crimes et des vols commis sur son régime. Lors de la dernière convocation du commissaire du gouvernement Aristide l’a forcé de se déplacer a sa résidence pour montrer qu’il était l’homme fort au dessus des lois et de la constitution d’Haiti. Comme il se dit dans le jargon Lavalas “Aristide se towo a”.
Au cours de ces réunions chez Aristide il fallait trouver une formule pour empêcher que l’ancien président aille répondre aux questions du juge d’instruction. Dans le cadre de ce scénario il était prévu qu’a la sortie de sa résidence quelqu’un de son équipe tirerait sur sa voiture blindée et immédiatement “cet attentat” aurait été mis sur le compte du gouvernement de Michel Martelly. Près de trois cents chimères avaient été forme pour chanter dans les rues de Port-au-Prince “Si yo tire sou nou nap mete dife”. Le tir, le chant des chimères allaient créer un chaos total a Port-au-Prince. Deux participants a ces réunions communiquèrent l’information en dehors du cercle ferme de Jean Bertrand Aristide. C’est ce qui permit a un grand nombre de personnes a Port-au-Prince de prendre connaissance ce scénario macabre. Rendu public il était devenu impossible a Jean Bertrand Aristide d’appliquer cette formule sans en payer les conséquences.
C’est ainsi qu’il décida de se rendre aux bureaux du juge d’instruction. Une fois cette décision prise quelques centaines de chimères récurent de l’argent pour scander des propos d’intimidations et de menaces. Cette video d’Alterpresse offre une idée de ce spectacle d’intimidations et de menaces avec des individus qui cherchaient une excuse pour recommencer avec leurs pratiques connues de violences, http://www.youtube.com/watch?v=RJJIJDNqk0o&feature=player_embedded&noredirect=1
Devant le dispositif de sécurité les chimères n’ont pas pu mettre a exécution leur plan.
La presse a un rôle central a jouer dans la construction des institutions particulièrement dans le renforcement de la justice en Haiti. Mercredi une partie de la presse a failli a ses responsabilités.
Personne n’a questionne le comportement étrange de Jean Bertrand Aristide face a cette convocation. Pourquoi les membres du parti Lavalas ont sèmé la violence le Mardi 7 Mai? Pourquoi les intimidations du Mercredi 8 Mai? Pourquoi cet effort pour restaurer la peur? Est-ce que ces violences étaient pour intimider le juge d’instruction? Pourquoi Jean Bertrand Aristide a-t-il peur de la justice? Pourquoi son comportement est-il différent de celui de Preval, de Neptune et de Danny Toussaint qui ont répondu paisiblement a la même convocation?
Souhaitons que la presse répondra a ces questions. Espérons que dans les jours a venir les journalistes enquêteront pour aider la justice a trouver les assassins de Jean Dominique et des autres journalistes haïtiens.
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