AMERICANS TO OPEN SEALED INDICTMENTS ON ARISTIDE AS HE MOVES TO DESTABILISE HAITI ??

June 6, 2014

Jean Bertrand Aristide, Amaral Duclona et l’assassinat de Bernard Lauture

en Haïti par Stanley Lucas
<http://solutionshaiti.blogspot.com/2014/06/jean-bertrand-aristide-amaral-duclona.html>

http://solutionshaiti.blogspot.com/2014/06/jean-bertrand-aristide-amaral-duclona.html

<http://4.bp.blogspot.com/-qVMgJ5yHE8c/U4uHpnTs8cI/AAAAAAAABss/7mGQ5b6qlDg/s1600/

DuclonaAristideLautureNazaire.png>

* A. Duclona J.B. Aristide J.P. Lauture

A. Nazaire*

Il y a dix ans, un homme d’affaires haïtien nommé Claude Bernard Lauture,

âgé de 51 ans, ​et connu comme “Billy” a été enlevé et assassiné. Cette

semaine, la Cour d’Assise de Paris a condamné à 25 ans de prison Amaral

Duclona, un ressortissant haïtien, comme responsable du meurtre. Si ce

n’était pas pour une interview

<https://soundcloud.com/studio21fm/invite-du-jour-26-mai-2014> sur radio

Vision 2000 Radio avec sa veuve, Marie-Louise Michèle Lauture, cette

conviction serait passée inaperçu. Le 26 Mai, Marie-Louise Michèle a

partagé avec le public haïtien sa souffrance et le calvaire qu’elle a vécu

au cours des dix dernières années. Ce fut l’un des entretiens les plus

émouvants que j’ai entendu et ca a été choquant pour tous les auditeurs ce

jour-là. Au cours de l’interview, elle a présente le contexte politique de

l’époque, l’environnement autour de l’assassinat de son mari, la psychologie

criminelle

<http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/03/truth-about-aristide-mob-boss-or.html>

de

l’ancien président Jean Bertrand Aristide auteur intellectuel du crime et

les faiblesses de système judiciaire en Haïti .

<http://1.bp.blogspot.com/-Mpsr_3oE8Lo/U4uIqkDli9I/AAAAAAAABs0/yTCFJsbX3VA/s1600/

Bernard+Lauture.jpg>

Bernard et Marie-Louise Michèle Lauture ont eu cinq enfants au cours d’un

mariage heureux. Il était un homme d’affaires haïtien intègre, crédible et

respecté dans le domaine de l’ingénierie électrique. En 2003-04, ce couple

qui normalement est très réservé est descendu dans les rues de

Port-au-Prince pour protester pacifiquement contre la répression croissante

et la corruption du gouvernement Lavalas dirigé par Jean Bertrand Aristide.

À titre d’information, le 26 Novembre, 2000 Aristide a mis en place un

conseil électoral forme de marionnettes pour réaliser un coup d’état

électoral et voler la présidence. Des rapports de presse et des partisans

d’Aristide annonçaient qu’il a remporté ces élections avec 83 % des voix

exprimes, mais ont néglige de mentionner que le taux de participation

était d’environ 1 % et les urnes ont été bourrées pour obtenir ce taux.

Pour garder la stabilité le Conseiller à la Sécurité Nationale du président

Bill Clinton, Anthony Lake

<http://timeli.info/item/1753971/Fox_News_World/

In_Haiti__UNICEF_handed_out_millions_without_proper_oversight__report_says___Fox_News>

et

Jean Bertrand Aristide signaient un accord en huit points qui prévoyait un

ensemble de mesures démocratique et la primauté du droit pour retourner

Haïti a l’ordre constitutionnel. Cet accord sans le vouloir donnait une

légitimité au coup d’état électoral. A cette époque, le président Clinton

avait tellement investi de son prestige dans sa politique étrangère en

Haïti compte tenu de l’intervention militaire de 1994 qu’il avait très peu

d’options pour faire face au coup d’état électoral Aristide . Aristide

savait et a tenté de faire chanter

<http://solutionshaiti.blogspot.com/2014/05/aristides-lawyers-file-corruption.html>

le

président des Etats Unis a travers des menaces que nous connaissons tous :

« *Pour que les choses se passent bien aux Etats les choses devraient bien

se passer en Haïti *»

Lorsque Aristide est rentre au Palais sous la contestation le 7 Février

2001, au lieu de mettre en œuvre de l’accord qui faciliterait le retour à

l’ordre constitutionnel en Haïti, il se tourna vers ses tactiques

politiques violentes en ignorant les offres de dialogue et de compromis

politiques faite par l’opposition démocratique qui le pressait sur

l’application des huit points. Au lieu de dialoguer, il a préféré faire

brûler le siège de plusieurspartis politiques

<http://metropolehaiti.com/metropole/archive.php?

action=full&keyword=attaque+17+decembre&sid=0&critere=0&id=14509&p=1>

de

l’opposition et les résidences privées de dirigeants de l’opposition ; a

attaqué violemment les organisations de femmes

<http://www.papda.org/article.php3?id_article=48> et de jeunes

<http://metropolehaiti.com/metropole/archive.php?

action=full&keyword=Etudiants+contre+jean+bertrand+aristide&sid=0&critere=0&id=7764&p=6>

pression

qui se battaient pacifiquement pour le changement ; terrorisé la presse et

les militants des droits de l’homme

<http://metropolehaiti.com/metropole/archive.php?

action=full&keyword=Bajeux&sid=0&critere=0&id=6322&p=4>.

Beaucoup de gens sont morts comme conséquence de cette violence

Lavalassienne.

Quand il était clair que Aristide ne voulait pas compromis, lescitoyens

haïtiens <http://www.alterpresse.org/spip.php?article1091#.U4sltb_a5PM>,

avec cette fière tradition de responsabiliser leurs dirigeants et défendre

la démocratie, se sont rassemblés pour exiger la démission d’Aristide, y

compris des membres de sapropre coalition

<http://www.potomitan.info/ayiti/ayiti6.html>. Encore une fois, Aristide a

décidé que la répression, les enlèvements et les meurtres étaient le

meilleur moyen de lutter contre ces manifestations pacifiques. Il aorganisé

des gangs

<https://www.haitian-truth.org/haiti-2006-petite-histoire-recente-des-bandes-armees-gangs/>

et

distribué des armes aux chimères. Ces membres de gangs, les chimères,

étaient protégés par une force de police hautement politisée

<http://www.slideshare.net/Stanleylucas/plan-de-chimerisation-de-la-pnh> qui

servait les objectifs politiques du mouvement Lavalas. Moise Jean Charles,

un membre de la coalition Lavalas, actuellement sénateur, avait décidé de

lutter contre la violence d’Aristide en demandant de l’aide a Guy Philippe

selon une interview

<https://soundcloud.com/haiticherie/lob-y-ak-joure-nan-fanmi> réalisée

récemment.

C’est dans ce contexte que l’enlèvement de Bernard a été organisé et

réalisée. Au cours de l’entrevue

<https://soundcloud.com/studio21fm/invite-du-jour-26-mai-2014> avec

Marie-Louise Michèle, elle a donné un compte rendu détaillé sur la façon

dont Amaral Duclona – sous la direction d’Aristide – a kidnappé et tué son

mari . Elle a également partagé des détails sur la façon dont l’enquête de

la police et le système judiciaire a été a la recherche des faits et

preuves. Selon l’interview et divers documents de la procédure de police et

de justice, un membre de la famille de Bernard, Madame Gladys Lauture, qui

était un proche collaborateur d’Aristide, a approché Bernard. Compte tenu

de sa position respectée dans la communauté et la position générale

négative montante contre Aristide, il lui a proposé divers postes

ministérielles dans le gouvernement Lavalas, dont le ministre des Travaux

publics, en échange de son soutien. Il a refusé. Paraphrasant Le Parrain,

Gladys a informé que ce n’était pas une offre qu’il pouvait refuser. Le

fils de Gladys, Jean Paul Lauture, un étudiant de l’université MIT, un

associé politique d’Aristide a averti Bernard qu’en prenant la décision de

protester contre le président n’aboutirait pas a quelque chose de bon pour

lui. Bernard resta ferme dans ses convictions qu’il ne pouvait pas

collaborer avec un gouvernement qui violait les principes de la démocratie

et les droits de la personne. Gladys de son cote changea de tactique. Elle

se présenta un jour à la résidence de Bernard avec une lettre signée par le

président le nommant en tant que membre du conseil de la compagnie

d’électricité appartenant à l’État. Bernard a été révolté par cette action

et a dit qu’il n’était pas à vendre. Il a de nouveau rejeté l’offre. Sa

femme comprit que rejeter l’offre comportait des risques, elle lui

conseilla d’accepter le poste afin de ne pas gêner le président Aristide.

Elle a suggéré qu’il pourrait démissionner après deux réunions en faisant

valoir que la position interférait avec sa capacité de gérer son entreprise

et participer à des priorités de la famille. Il suivit les conseils de sa

femme.

Le 6 Janvier 2004, Amaral Duclona, le chef d’un des gangs d’Aristide,

enleva Bernard alors qu’il était en route pour aller chercher ses enfants à

l’école. Juste avant l’enlèvement, Bernard était au téléphone avec sa

femme. Comme d’habitude a la fin de la conversation ils se sont dit: «Je

t’aime». Ils ne savaient pas que ce serait leur dernier mot ou la dernière

déclaration d’amour. Peu de temps après, les ravisseurs ont appelé la

famille et mis Bernard au téléphone avec des instructions sur ce qu’il faut

dire. La famille pouvait entendre une voix dans le fond qui lui dictait de

demander 100.000 dollars de rançon. Au cours de cet appel téléphonique,

Bernard donna à la famille une indication qui laissait croire qu’il était

dans le Commissariat de Police du Canapé Vert. La famille a contacté Gladys

et lui a demandé d’intervenir en raison de sa relation avec Aristide.

Pendant ce temps, Marie-Louise Michèle toute seule sollicita l’aide de

l’ambassadeur français à Haïti étant donné que Bernard avait la double

nationalité.

Pendant le procès, il s’est avéré qu’il y avait un autre enlèvement et que

la victime était dans la même cellule avec Bernard. L’autre victime avait

réussi à obtenir sa libération. Selon le témoignage de cette victime, les

kidnappeurs Amaral Duclona et Junior Charles, alias Yoyo Piman, un

lieutenant de Amaral, giflaient Bernard avec des photos d’Aristide.

Jacques Anthony Nazaire assurait la coordination entre Aristide et les

chefs de gangs Amaral Duclona et Yoyo Piman était. Officiellement Nazaire

était chargé du garage et de la voiture de la flotte des véhicules

d’Aristide, mais il est plus connu comme celui qui gérait les gangs pour

lui.

Gladys Lauture répondît à Marie Louise Michèle qu’elle verrait Aristide

pour son mari. Gladys contacta Aristide le même jour et quand elle est

revenue elle fit savoir a Marie Louise Michelle qu’elle quittait le pays

pour une visite médicale prévue il ya des mois. Elle disparut.

La famille n’avait pas d’autre choix que d’attendre un autre appel des

kidnappeurs avec des instructions sur où ils doivent déposer l’argent. Cet

appel n’est jamais venu. Au lieu de cela, un groupe de chimères lourdement

armé est allé à la morgue nationale pour déposer le cadavre de Bernard

Lauture avec des instructions spécifiques au gardien de morgue sur où le

placer tout en le malmenant le corps. Ce jour-là, des membres des gangs, ou

chimères d’Aristide, avaient le contrôle des rues de Port-au-Prince. Ils

ont détruit plusieurs entreprises. La violence des chimères était aveugle

et brutale pour les citoyens et particulièrement pour ceux opposes à eux.

Le 8 Janvier, la veuve, Marie-Louise Michèle, est allée à la morgue aidée

par un ami d’enfance. Quand elle est arrivée à la morgue, le responsable en

larmes lui a demandé pardon et lui a dit qu’il ne savait pas que c’était

son mari. Il a dit qu’ils lui ont donne des instructions spécifiques pour

mal gérer le cadavre et le placer la ou il était. Elle fit chercher le

cadavre de Bernard pour l’identifier. Elle a vu au moins 10 trous de balles

dans son corps sans vie. Elle a été interdite de prendre possession du

corps de son mari parce que, selon la loi haïtienne un médecin légiste doit procéder à une autopsie avant de délivrer le corps. Etrangement, elle ne pouvait pas trouver le médecin légiste.

Quand Marie-Louise Michèle quittait la morgue, Jean Paul Lauture, au nom de Jean-Bertrand Aristide, l’a menacée. Il lui a dit que le jeu qu’elle jouait avec l’ambassade française ne va pas être bon pour elle. Pourtant Marie-Louise Michèle n’a pas parlé à personne de ses discussions et démarches auprès de l’ambassade de France en Haïti. Elle répondit a Jean Paul Lauture: « *Je ne comprends pas ce que vous me dites. Mon mari Billy est mort. Je n’ai même pas pleuré. Quand je l’ai vu, je me suis mise à genoux et j’ai prié Dieu. J’ai dit à Dieu que vous lui avez donné à moi et maintenant vous l’avez reprit. C’est votre volonté, Dieu*.” Pendant qu’elle disait ces mots, elle entendit Jean Paul parlant avec quelqu’un sur son téléphone cellulaire dire:« *Oui, Excellence *!” Il se tourna ensuite vers Marie Louise Michèle et dit: «*Vous ne savez pas avec qui je parle? Je parle avec le président Jean-Bertrand Aristide*”. Jean Paul dit a Marie Louise Michèle que le président m’a demandé de vous transmettre un message:

“*Chen ki gen kel anba pa twavese dife »*. Ce qui constituait une menace directe qui pratiquement voulait dire, tu ferais mieux de te calmer sinon ce seront tes enfants la prochaine fois. Cette remarque trahit le fait qu’Aristide avait été mis au courant et s’inquiétait de l’enquête de l’ambassade de France.

Face à ces menaces directes d’Aristide sur ses cinq enfants, Marie Louise Michèle et sa famille ont fui Haïti et s’en alla en exil à Madrid. Avant son départ, aidé par une organisation haïtienne des droits humains, le Centre œcuménique des Droits Humains (CEDH), elle a déposa au Bureau du Commissaire du Gouvernement une plainte contre X pour retrouver ​le assassins de son mari. Aristide fit casser ce bureau et fit disparaître le dossier de la plainte déposée par Marie Louise Michèle.

Alors que la procédure judiciaire entamée par Marie Louise Michèle en Haïti était enterrée, le système judiciaire français continuait son enquête sur l’assassinat de Bernard Lauture. Des juges et enquêteurs français travaillaient en étroite collaboration avec la police nationale et le système judiciaire Haïtien malgré les tentatives de blocages. Au cours de la procédure judiciaire en France, Jean Paul Lauture a été convoqué par le tribunal pour témoigner. Il a refusé en disant que cela perturberait ses études a l’université MIT aux Etats Unis. Gladys et Jean Paul n’ont pas pu répondre aux questions en dépit du fait qu’ils avaient beaucoup d’informations sur le rôle d’Aristide dans ce kidnapping mais surtout leur rôle en tant qu’intermédiaires dans les menaces spécifiques contre Marie Louise Michèle et ses enfants.

Marie-Louise Michèle croit que Gladys et Jean Paul Lauture étaient simplement des messagers d’Aristide et qu’ils n’ont rien à avoir avec le kidnapping et l’assassinat. Malgré la conviction de Duclona, elle croit fermement que l’ancien président Aristide est le principal responsable du kidnapping et de l’assassinat de son mari. Ses conclusions sont basées sur les preuves présentées lors du procès, y compris des enregistrements téléphoniques et des témoignages. Les procédures judiciaires ont établi que Amaral Duclona était responsable de l’assassinat de Bernard Lauture , mais Marie-Louise Michèle estime que Jacques Anthony Nazaire et Aristide devraient aussi faire face à un jury aussi, mais sait que c’est presque impossible. Elle déplore que le système judiciaire haïtien soit faible et les témoins en Haïti ont encore peur des bourreaux qui sont toujours puissants.

Aristide et Jean Dominique Fort malheureusement, Marie Louise Michèle Lauture a un argument valable.

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