DES SOUPCONS DE CRIME PESENT SUR EDMOND MULET

Haïti :

DES SOUPCONS DE CRIME PESENT SUR EDMOND MULET

Dans cette affaire de choléra, un crime, ou, peut-être, plusieurs, a bel et bien été commis  par la MINUSTHA et autres complices contre les Haïtiens.  Déjà plusieurs milliers de morts et des milliers de malades – tous atteints de choléra.  Le gouvernement d’Haïti essaie de temporiser, donnant des fois, soit volontairement ou par méconnaissance des faits sur le terrain, des informations sur le nombre de cas de mortalité,- des chiffres nettement en-dessous de la réalité.  Pendant ce temps, Edmond MULET, un allié pour le pire du Président Préval, met en place soigneusement une machine à désinformation qu’il dirige.  A sa solde, une voix qui devait être crédible : Michèle MONTAS.

L’enquête menée en toute indépendance par Associated Press qui a interrogé depuis le patron de la MINUSTAH  jusqu’aux petits fermiers de la zone de la base népalaise du Plateau est révélatrice : une série de données vérifiables enchainées les unes aux autres du début jusqu’à la fin.

Pendant des semaines, Edmond MULET et ses subordonnés n’ont pas chômé un instant démentant les informations rendues publiques selon lesquelles le cholera était importé du Népal par un nouveau contingent arrivé, le 9 octobre 2010.

Il a rejeté ces informations en s’appuyant sur le fait que la MINUSTHA avait fait tester tous les soldats népalais et les tests se sont révélés négatifs au laboratoire. Et d’ajouter, avec arrogance, que toutes les manifestations de rue contre les forces onusiennes avaient des motifs politiques à l’approche des élections présidentielles et étaient le résultat de manipulations de politiciens haïtiens en sous-entendu.. Il a fait cette même déclaration à l’Agence britannique Reuters, il y a deux jours.

J’ai été surpris d’entendre un tel vocabulaire de la bouche d’un responsable des Nations-Unies qui sonne faux comme les déclarations abjectes coutumières des politiciens haïtiens. Je me suis demandé si les fonctionnaires qu’on nous envoie de l’extérieur sont choisis sur mesure! Je ne pouvais pas croire qu’il y avait plus vils que ces politiciens de chez nous! Du reste, cette fois, même René Préval n’est pas descendu dans la marre avec Mulet se contentant de demander au peuple de garder son calme,  d’indiquer que les manifestations de rue ne vont pas bloquer la propagation du choléra… et demander surtout de lever les barricades pour faciliter l’accès des soins de santé à ceux qui sont menacés de mort.

En réalité, Edmond Mulet mentait en connaissance de cause. Il n’a  jamais fait tester aucun des soldats népalais. Ce qu’il a fait, qui entache son action de criminalité, est le suivant : au lieu de faire tester les soldats individuellement, il a fait prélever des particules dans l’environnement immédiat de la base népalaise et les a soumises à un laboratoire d’analyses médicales en République dominicaine,- le centre de santé CEDIMAT,- dont la MINUSTHA est cliente depuis 2004.

Nous connaissons nos frères de l’autre coté de la frontière.  Ils font tout,- mais tout,- pour de l’argent.  La situation haïtienne de ces derniers vingt ans est pour eux une source intarissable de profits.  A Santo Domingo existe un hôtel cinq étoiles  réservé aux agents de la MINUSTHA.  Y sont logés les parents et amis de dirigeants de la Mission. L’hôtel est payé par les soins d’Edmond Mulet tandis que un million d’Haïtiens vivent à la belle étoile et la population en entier menacée de choléra. En cinq ans, c’est quatre milliards de dollars qui ont été dépensés pour cette Mission afin de perpétuer cette situation d’esclavage moderne.  Les étrangers tirent beaucoup  de cette difficile situation haïtienne qu’ils entretiennent même aux prix de kidnappings et d’assassinats. C’est une forme de commerce éhonté.  Tout le monde est au courant, mais tout le monde y tire un tel avantage que personne n’ose dire rien. La MINUSTHA n’est pas venue travailler avec les Haïtiens mais vient soutenir et perpétuer un gouvernement fantoche, corrompu en y soutirant des avantages incroyables.  Imaginer : La MINUSTAH a déjà dépensé un budget de QUATRE MILLIARDS DE DOLLARS !

Bref, le laboratoire dominicain CEDIMAT a rendu à son client, Edmond MULET, le résultat  des analyses médicales commanditées qu’il attendait et qui concorde avec le résultat que ce dernier souhaitait obtenir : Le test est négatif.  Et c’est avec ce test négatif en mains que MULET, aidé de Michèle MONTAS,  passablement ex-épouse de Jean DOMINIQUE, qui n’était miraculeusement et exceptionnellement pas avec lui le jour de son assassinat en plein gouvernement Préval dont il était l’éminence grise,- MULET aidé de Michèle MONTAS, ex-candidate non déclarée à la présidence, fera la démonstration que le test de choléra des soldats népalais est négatif.  OK.

Voici, selon l’enquête conduite par l’Associated Press, le contenu du test,- si jamais test il y en a eu,- dont s’est fait l’écho Edmond MULET et ses assistants : « Nom du patient : MINUSTHA, MINUSTHA ». Sexe : Male. Age : 40 ans ». Le nom du Docteur Maximo GOMEZ qui a signé le résultat est connu en République Dominicaine comme un spécialiste traitant l’obésité.

Cela suffit. Edmond MULET est un froid criminel. L’ONU regorge  de ces malfaiteurs. U-Thant qui a été Secrétaire Général de ce « machin », pour reprendre l’appellation du  Général de GAULLE de cette organisation mondiale,  a été un criminel de guerre nazi interdit d’ailleurs de séjour par la suite aux Etats-Unis.  Le système même des Nations-Unies regorge de gens malhonnêtes.  Des représentants de l’OMS en Haïti ne se sont pas fait prier pour soutenir la thèse  mensongère de Mulet, savoir que l’épidémie de cholera ne vient pas de la force népalaise sous-entendant qu’elles pourrait être de souche haïtienne alors qu’il a été démontré, dans des études historiques (Duke University, par exemple), l’inexistence du choléra en Haïti depuis au moins un siècle.

Le CDC  avait admis antérieurement, après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, qu’aucun danger de cholera n’existe en Haïti. Pour les besoins de sa cause, la MINUSTHA voudrait voir réduire cette période à soixante ans.  Ceci nous ramène au Gouvernement de Paul Magloire.  Or, aucun des médecins haïtiens qui ont aujourd’hui 80 ans ne se rappelle avoir jamais été en contact avec un cas de choléra en Haïti. En fait, dans nos Facultés de Médecine, les étudiants n’ont jamais appris à  soigner le choléra. Il n’y a jamais eu de choléra sur l’Ile d’Haïti, selon l’étude de Duke University.

Comment, avec ce faux  test de laboratoire en mains, le chef de la Mission onusienne, au lieu de mettre tout en œuvre pour contrer la propagation de cette épidémie importée, s’est-il adonné, pendant des semaines,  à concocter des mensonges dans le but de défendre l’image déjà ternie de son organisation,  allant jusqu’à renvoyer les Haïtiens à chercher la source de leur contamination ailleurs ? Le directeur général de la santé publique, après avoir souscrit à la thèse d’une contamination à partir d’une souche étrangère importée, a expliqué par la suite qu’un Haïtien venu de l’extérieur pourrait bien avoir introduit la maladie chez nous. Qui lui a ordonné de raviser ainsi ?

Pas plus qu’hier 19 novembre, sur les ondes de Signal FM, Edmond MULET a persisté dans la défense  des soldats népalais, comme source probable de contamination, car ils ont été testés négatifs pour le choléra, dit-il; il a même suggéré,- sans doute pour exploiter le « merveilleux haïtien »,- que de par les informations dont il dispose, l’épidémie qui sévit en Haïti actuellement ne se propage pas comme le choléra. Il ne nous a pas encore dit si cette information lui a été donnée par un Houngan ! Donc la maladie est d’origine vodouesque… Il va y arriver.

Y-a-t-il un intérêt, un mobile dans cette opération de désinformation entreprise par Edmond MULET ? Oui.  Sans mobile, l’action criminelle ne serait qu’apparente, involontaire. Révéler la vérité sur le cas haïtien, explique-t-il à l’Associated Press, aurait une implication pour les missions de maintien de la paix à travers le monde. Cela affecterait aussi les relations entre les Nations Unies et Haïti, a-t-il poursuivi, et cela ferait perdre à l’ONU toute crédibilité dans l’accomplissement de taches importantes telles que la supervision des prochaines élections et aussi aux travailleurs sociaux de l’organisation qui réalisent des taches humanitaires  indépendamment des forces de maintien de la paix. Donc il a choisi délibérément de mentir.

Pourquoi Edmond Mulet pense-t-il que la crédibilité des Nations Unies serait en jeu dans son entreprise de superviser les élections ? Tout simplement, parce que la mission qu’il dirige n’est pas au-dessus de tout soupçon.

Reste maintenant à savoir si la contamination ou l’empoisonnement des Haïtiens par le bacille du cholera n’est pas un fait volontaire.  Avec de tels « amis » tout est possible.

Même le CDC qui joue un rôle d’avant-garde dans l’identification et l’isolement des bactéries et  virus à l’échelle mondiale, admet que,- en dépit des appels d’éminents professeurs de microbiologie,- dans ce cas (haïtien), la politique joue un rôle dans la manière dont les investigations devront être conduites, car il s’agit « d’un dossier sensible pour nos partenaires en Haïti.. » Et pourtant le CDC est une agence du gouvernement américain qui relève du Président des Etats-Unis.

Haïti est seule dans le monde, entourée d’ennemis et de mercenaires. Les Haïtiens ne doivent   rien attendre de personne. Ils doivent prendre résolument en mains leur destin.  Et dans cet esprit, rien n’est à écarter d’avance.

Aux urnes Haïtiens ! Nous avons des ennemis irréductibles à terrasser ! L’arme des urnes est un premier pas à franchir !

Yves GERMAIN JOSEPH

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